RASIN MODERNE, une production d’ekspresyon, 2005
Théâtre Centaur (Montréal)

Rasin Moderne est un spectacle produit par ekspresyon. Avec celui-ci, ekspresyon veut caractériser son art et clarifier son identité qui est à la fois un mélange de traditions et d’innovation, un retour au passé en tenant compte du présent pour créer des œuvres actuelles.
Au cours de la première partie, cette production se remémore trois moments marquants de l’Histoire, dont l’esclavage, la révolution et la libération. Elle honore le souvenir des haïtiens, descendants d’esclaves arrachés à leur Afrique natale, des souffrances et des luttes ardentes pour l’ultime liberté.
Ayant un intérêt particulier pour la danse Yanvalou (danse du rite Rada de la religion vodou), la deuxième partie comporte tout un répertoire Yanvalou en simulant les danses des prêtresses vodous qui invoquent quelques-uns des dieux ou des lwa Rada dont Erzulie et Papa Loko.
VAKSIN, une production d’ekspresyon, 2007
Cabaret Lion d’Or (Montréal)

CONTRASTE, une production d’ekspresyon, 2009
Gesù (Montréal)

Direction artistique: Régine Cadet, Sibyl Graham et Pascale Durosier
Chorégraphies : Les chorégraphies ont été conçues par l’ensemble des danseuses de la troupe, avec la collaboration dans certaines pièces de Régine Métayer (danse classique) et de Joseph Velcine (danse haïtienne)
Direction technique et Conception éclairage : Éric Duval
Direction de production et communications: Dominic BrierreMusiciens : Péralte Ricot, Moïse Matey et Vovô Samaranda
Régisseur : Dominic Brierre, Mousah Pierre, Sébastien Bois
Costumes conception et réalisation: Amphore – Malou Cadet
Contraste explore la thématique de l’antithèse ou encore la relation entre des opposés qui malgré tout parviennent à s’attirer, jusqu’à fusionner même pour donner un ensemble unique. Il s’agit de parcourir la double identité européenne et africaine des haïtiens par l’entremise de la danse : la danse classique, aérienne et incarnant grâce et souplesse; la danse africaine ou haïtienne, terrienne, rythmée, symbolisant la fougue, la force, la sensualité. S’interrogeant sur la mutation des esthétiques et l’introduction d‘éléments nouveaux qui enrichissent le mouvement et la rythmique.
Grâce à la mythologie vodou, base du folklore haïtien, la troupe a également traduit ce phénomène d’opposition et d’attraction en juxtaposant le yanvalou du rite rada, incarnant le côté pur, bénéfique et lumineux de la vie par opposition à la danse banda, danse des morts et des guédés, faisant référence à tout ce qui est obscène, cynique, macabre et corrompu. Elle cherche, par la même occasion, à déconstruire cette idée préconçue voulant que ce qui est blanc soit associé au bon ou au bien alors que le noir, au laid ou au mauvais. L’ensemble de l’œuvre était articulée autour d’un personnage central : un métis tourmenté, désespérément à la recherche de son appartenance culturelle et finalement décidé à s’assumer et s’affirmer.
CHIMEN CROISÉS, une production d’ekspresyon, 2012
Gesù (Montréal)

Direction artistique : Régine Cadet et Pascale Durosier
Chorégraphies : Pascale Durosier, Régine Cadet et Ludmilla Chéry avec la contribution de l’ensemble de la troupe
Directeur technique : Philip Richard-Authier
Éclairagiste et régie d’éclairage : Vincent Sauvé
Sonorisation et régie son : Jean-François Gagnon
Direction de production et régie plateau : Dominic Brierre
Responsables des communications : Ludmilla Chéry et Dominic Brierre
Designer graphique pour l’affiche : Alain Mercier
Designer costumes et illustration originale de l’affiche : Malou Cadet
Chimen croisés plonge dans l’univers de la mixité des modes expressifs : mélange de genres et de styles sur le plan de la gestuelle et de la musique, diversité de rythmes et de sonorités (jazz, hip hop, percussions africaines, chants traditionnels haïtiens). Pour cette première édition de Chimen Croisés, ekspresyon invite les artistes Vox Sambou, David Bontemps et Makaya, Moïse Yawo Matey et Cyber à partager la scène avec elle.
UNE EKSPRESYON, 13 VISAGES, une production d’ekspresyon, 2013
Gesù (Montréal)

10 ans à enrichir le paysage artistique montréalais, à propager et à faire découvrir la riche culture haïtienne. Une ekspresyon, 13 visages est une production rétrospective afin de revivre quelques-unes des meilleures chorégraphies du répertoire de la troupe : de Rasin Moderne, en passant par Contraste, sans oublier Chimen Croisés.
SUR LES TRACES D’ERZULIE, une production d’ekspresyon, 2018
Agora de la danse (Montréal)

Conception et recherches musicales : Régine Cadet, Sibyl Graham et Aïka Mathelier
Texte : Régine Cadet
Voix : Régine Cadet, Sibyl Graham et Aïka Mathelier
Relations publiques : Sibyl Graham, Aïka Mathelier et Dominique Mathon
Administration : Claude Hilaire
Costumes : MALOU, Discount Dance, Weissman Costumes
Accessoiristes : Alissa Hakime, Dominique Mathon, Leyla Rousseau, Véronique Brouillard, Rose Gabrielle Duplan
Concepteur d’éclairage – Direction technique : David Poisson
Bande sonore : Pascal Laraque
Régie : Leyla Rousseau
Ingénieur de son : Mousah Pierre
Photographe : Randolph Graham
Vidéographe : Guy-Edouard César
Erzulie Freda : femme libérée, moderne qui vit intensément ses amours au gré de ses envies, de ses rencontres et de ses passions.
Erzulie Dantò : guerrière, mère louve qui protège les enfants.
Erzulie Je Wouj : femme jalouse, amoureuse bafouée, très en colère, qui déplore les limites de la passion et le côté fugace de la vie.
La complexité féminine et la polyvalence d’Erzulie est une inspiration pour toute femme contemporaine désirant vivre pleinement sa féminité, sa sexualité, sa maternité et son autonomie. Les femmes/danseuses d’ekspresyon et d’AyitiPazapa s’inspirent de ces trois facettes d’Erzulie pour explorer leur féminité et leurs passions, analyser leurs relations avec les hommes et entre femmes ainsi que leur rôle de mère dans la société ; tout ceci en se stimulant mutuellement à devenir des Femmes Erzulie, polyvalentes et assumées.
BAL AN BLAN, une production d’ekspresyon, 2019
(Montréal)

Concept : Sibyl Graham
Chorégraphes : Sibyl Graham et Aïka Mathelier avec la contribution de l’ensemble des danseuses d’ekspresyon
Costumes et accessoires : MALOU, Weissman, ekspresyon
Musique/DJ : Emmanuel Laforest – DJ Manno
Chant : Cyndi Charlemagne
Affiche et mise en page : Sibyl Graham
Photographe (affiche et spectacle) : Randolph Graham
Vidéo et Montage : Nitsé Mathelier
Administration et logistique : Sibyl Graham, Aïka Mathelier
Une production entièrement dédiée au rythme Yanvalou.
YON TI LIMYÈ
une œuvre chorégraphique réalisée dans le cadre d’une collaboration entre ekspresyon et la Maison d’Haïti · Commémoration du 12 janvier 2010, 15 ans du tremblement de terre en Haïti
(2025, Montréal)

Concept, chorégraphie et direction artistique : Aïka Mathelier
Assistante chorégraphe (waacking) : Krystina Dejan – Mystique
Assistante chorégraphe : Abigail Michel
Poème : Chantal Ismé
Directeur technique : Felix Mauricio Herrera
Mix sonore : Elli Miller-Maboungou
Photographe : Dominique Mathon
Interprètes : Abigail Michel, Béatrice Paul-Roc, Chloë Bonnet, Krystina Dejan, Luchida Michel, Magdaléna Plétan, Martine Morel, Sarah-Lynn Joseph
12 janvier 2025, 15 ans depuis cet après-midi où des ondes sismiques ont secoué Port-au-Prince… Dans ce désarroi collectif provoqué par l’événement émerge la solidarité…
L’œuvre chorégraphique Yon ti limyè allie symbolisme et émotion tout en explorant la dimension poétique de la lumière. Elle porte un message d’espoir et souligne la nécessité d’unir nos forces pour résister, pour lutter… Ancrée dans les danses traditionnelles haïtiennes, cette création met en lumière la résistance du peuple haïtien et en appelle à sa capacité de résistance et de lutte même dans l’adversité.
La chorégraphie fusionne les rythmes ancestraux et les symboles de lumière pour commémorer la mémoire des victimes, rappeler la solidarité et célébrer la vie. Les danses incarneront à la fois la souffrance, la perte mais aussi la lumière individuelle et collective qui émerge dans la solidarité et la lutte. La lumière, à la fois métaphorique et visuelle, guidera chaque étape du processus : du chaos à la renaissance, de l’ombre à la clarté.
À travers cette œuvre, nous cherchons à rendre hommage aux victimes tout en célébrant la force de la culture haïtienne, et à inviter le public à une expérience immersive où la danse, la lumière et le son se rencontrent pour rappeler que même dans les pires tragédies, la lumière ne cesse de briller.
Cette œuvre s’inscrit dans un besoin de mémoire, de résistance et d’élévation de l’esprit à travers le corps, le mouvement et la lumière, pour marquer ce moment clé de l’histoire haïtienne, retisser la solidarité dans la lutte pour sortir de cette crise qui nous subjugue…